Le lundi 6 octobre, soit 27 jours après sa nomination, Sébastien Lecornu démissionnait de Matignon. Entre curiosité et questionnements, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. En l'espace d'une semaine, les pendules sont à nouveau remises à l'heure.
Ce vendredi soir, le président de la République de la France, Emmanuel Macron a annoncé, à nouveau, la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre de France. Une semaine après sa démission. Reconduction aussi acceptée "par devoir", par ce dernier dont le premier gouvernement n'aura survécu que quatorze (14) heures.
Somme toute un nouvel essai pour Lecornu qui a "carte blanche" pour proposer, dès ce samedi déjà, au Président Macron, une nouvelle équipe gouvernementale. Laquelle équipe devra très rapidement mener "les négociations" avec les partis politiques pour une "sortie de crise".
Entre les menaces de censure des oppositions et un socle commun largement mis à mal, la tâche s'annonce néanmoins pas de tout repos. Qu'à cela ne tienne, ce melimelo, au-delà de l'intrigue que cela suscite, peut-être interprété comme une ultime tentative de sauvetage de la "Macroni" actuellement en mal de sensation.
Ministre discret de la Macronie, depuis 2017, Sébastien Lecornu était en charge des Collectivités territoriales, à l’Outre-mer et aux Armées depuis 2022. L’élu local de Normandie est vraiment entré dans la lumière à sa nomination au Poste de Premier ministre le 9 septembre. Donc un fidèle compagnon de lutte qui tient à sauver la barque.